D’origine familiale bretonne depuis plusieurs générations, Yannick Delatouche naît à Rochefort en juillet 1953, sa mère étant descendu de Bretagne pour voir son mari, sous-officier de l’Armée de l’Air à la BA721, elle accouche prématurément. Il passe une partie de son enfance en Bretagne, puis en Vendée et enfin en Charente-Maritime. Etude scolaire à l’Ecole Guérineau, le collège Emile Zola , le lycée Pierre Loti et enfin le Lycée Edith Maous situé derrière chez lui. Bien qu’élève en section scientifique, il se montre très intéressé par l’histoire et cette période relative à la Seconde Guerre Mondiale. Avec Patrick Charpentier, un copain aussi passionné que lui, il s’intéresse à la résistance dans la région de Rochefort. Ils rencontrent d’anciens résistants, d’anciens déportés, réalisent des interviews, des colloques. Leurs recherches sur la Résistance sont publiés, deux fois par mois, et ce, pendant deux ans dans le quotidien Sud-ouest. Toutes ces recherches les amènent à échanger de nombreux courriers avec les témoins vivants de cette période.
Après une courte carrière militaire, des années dans la réserve de la Gendarmerie Nationale, il travaille pour la Librairie Hachette, les Presses de la Cité (plus particulièrement les éditions Plon Policier ou il est le bras droit de Gérard de Villiers), dans l’humanitaire (CICR), et enfin, après avoir obtenu son diplôme d’Ingénieur Telecom, dans la téléphonie mobile et les faisceaux hertziens. Dernier métier qui l’amena à voyager dans plus de quatre vingt pays autour du monde pour frotter sa culture à celle des autres.