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62 ans l’œil pétillant et toujours prêt à repeindre ce monde si mal foutu, je me suis remis à l’écriture après un petit stand-by de près de vingt ans ("un français en Australie" 1991 et "Les docks en folie" 2011, entrecoupé par une petite nouvelle en 1999 "Vacherie de miroir", j’ai passé la seconde pour enchaîner sur un polar rigolard à l’argot très vintage : "On a tué la mère Michel" situé à ROUEN en 1954, puis "Un poulet rouennais sauce pruneaux, un !" qui est la suite (en cours de finition).
Avec les docks en folie, je me suis fait le plaisir de me replonger dans ma mémoire et de revivre ces fameux moments d’une époque libertaire malheureusement révolue. Ne cherchez pas, l’avocat c’est moi et ce qui est dans ce recueil de bouffonneries dédié à un hypothétique retour d’une certaine philosophie ne prônant plus les sacro saints matos et thune qui font tant de mal à cette société en perdition. Allez, on récupère la "chose" et on se replonge en 74, époque heureuse où les téléviseurs étaient encore carrés et les téléphones non portables...
Pourquoi ce titre ? Il y avait bien les bidasses en folie avec les charlots en cette même période, alors...
Vous avez là, à la fois : du vécu, du spécial (tout le monde ne vivait pas ainsi en 74) et un fond d’histoire plus ou moins ubuesque, qui aurait pu exister en ces lieux incertains qui en avaient vu bien d’autres, et des plus hard.
Certains trouveront ce roman bizarre ou particulier par son aspect décousu, se voulant résolument hors des sentiers littéraires tant rebattus, du polar ou d’aventure. C’est nouveau et appelé à se développer. Il faut vous y faire, d’autant que ce cocktail déboulonnant est un sacré pastis, composé de 70% de vrai.
Une drôle d’histoire, parlant de drôles d’hommes, ayant vécu d’une drôle de façon, à une drôle d’époque...