La Petite Sirène
Nombre de pages en A4 : 19
Version publiée le 7 octobre 2022
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Thème :
Jeunesse
La quatrième de couverture
Une jeune sirène vivait sous la mer auprès de son père, le roi des océans, de sa grand-mère et de ses sœurs.
À l’âge de quinze ans, on l’autorisa à se rendre à la surface. Elle aperçut un navire à bord duquel se trouvait un très beau prince. Une tempête se déchaînait, le navire fit naufrage. Le prince tomba à l’eau. La petite sirène le sauva de la noyade en le ramenant inconscient sur la rive. Une jeune fille surgit à ce moment. Le prince à son réveil l’aperçut : il pensa qu’elle l’avait sauvé. La sirène en effet s’était enfuie en voyant arriver cette dernière.
Étonnée que les hommes puissent mourir si jeunes, la sirène questionna sa grand-mère. Celle-ci lui apprit que la vie des humains était bien plus courte que la leur, mais qu’ils avaient une âme éternelle. Elle voulut en avoir une, comme eux, elle aussi. « Pour cela, lui dit sa grand-mère, tu dois te faire aimer d’un homme et l’épouser. » Résolue à séduire le prince, la petite sirène alla chez la sorcière des mers. Celle-ci lui remit un philtre à boire pour transformer sa queue de poisson en deux jambes humaines, « mais si le prince en épouse une autre, le matin de ce mariage, ton cœur se brisera et tu ne seras plus qu’écume sur la mer. »
Elle but la potion, une terrible douleur la fit s’évanouir. À son réveil elle avait forme humaine. Le prince arriva et la conduisit au palais. Chaque pas la faisait cruellement souffrir. Le beau jeune homme déclara qu’il aimerait bien l’épouser, mais son père le roi exigea qu’il se marie avec une princesse, cette jeune fille qu’il avait vue sur la plage le jour du naufrage. Il ne l’avait pas oubliée. Ils tombèrent follement amoureux, se marièrent et furent très heureux.
La petite sirène aurait pu par magie retrouver sa forme première et ne plus être femme. Elle devait pour cela tuer le prince d’un coup de couteau. Mais elle s’y refusa et se jeta dans la mer. Mais au lieu de fondre en écume, elle rejoignit les « filles de l’air » en récompense de sa bonne action.
J.P. Michut. Source Wikipédia
La première page
Au large dans la mer, l’eau est bleue comme les pétales du plus beau bleuet et transparente comme le plus pur cristal, mais elle est si profonde qu’on ne peut y jeter l’ancre et qu’il faudrait mettre l’une sur l’autre bien des tours d’église pour que la dernière émerge à la surface. Tout en bas, les habitants des ondes ont leur demeure.
Mais n’allez pas croire qu’il n’y a là que des fonds de sable nu blanc, non il y pousse les arbres et les plantes les plus étranges dont les tiges et les feuilles sont si souples qu’elles ondulent au moindre mouvement de l’eau. On dirait qu’elles sont vivantes. Tous les poissons, grands et petits, glissent dans les branches comme ici les oiseaux dans l’air.
À l’endroit le plus profond s’élève le château du Roi de la Mer. Les murs en sont de corail et les hautes fenêtres pointues sont faites de l’ambre le plus transparent, mais le toit est en coquillages qui se ferment ou s’ouvrent au passage des courants. L’effet en est féerique car dans chaque coquillage il y a des perles brillantes dont une seule serait un ornement splendide sur la couronne d’une reine.
Le Roi de la Mer était veuf depuis de longues années, sa vieille maman tenait sa maison. C’était une femme d’esprit, mais fière de sa noblesse ; elle portait douze huîtres à sa queue, les autres dames de qualité n’ayant droit qu’à six. Elle méritait du reste de grands éloges et cela surtout parce qu’elle aimait infiniment les petites princesses de la mer, filles de son fils. Elles étaient six enfants charmantes, mais la plus jeune était la plus belle de toutes, la peau fine et transparente tel un pétale de rose blanche, les yeux bleus comme l’océan profond … mais comme toutes les autres, elle n’avait pas de pieds, son corps se terminait en queue de poisson.
Hans Christian Andersen (1805 – 1875) est un romancier, dramaturge, conteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et « contes de fées ». Il est né dans le bas quartier d’Odense, principale ville de Fionie à une époque où plus de la moitié de la population vit dans une extrême pauvreté....