Accueil > Autobiographie - Témoignage - Autofiction > L’inceste - Reconstruire sa vie après l’indicible
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
« Comment vivre avec l’insupportable, quand la mémoire décide enfin de parler ? »
Dans ce témoignage poignant, Valérie Thevenot explore avec une lucidité bouleversante les séquelles de l’inceste et le lent chemin de reconstruction qui s’en suit. À travers une écriture intime, sensorielle et sans artifice, elle met en lumière les effets de l’amnésie traumatique, la mémoire du corps, la violence du silence et la honte qui enferme les victimes.
Ce récit n’est pas une quête d’oubli, mais un acte de survie : poser des mots sur l’indicible, redonner forme à une histoire fragmentée, et reprendre possession de soi. Chaque page est une traversée, entre effondrement et résistance, où l’écriture devient une tentative de réconciliation avec soi-même.
L’Inceste – Reconstruire sa vie après l’indicible est un cri d’espoir, une affirmation de résilience, et un appel à briser les murs du silence.
Un livre nécessaire, bouleversant et lumineux.
Quand j’ai commencé à poser des mots sur ce que j’ai vécu, c’était comme ouvrir une porte que j’avais gardée fermée depuis des années. Derrière, il y avait des souvenirs, des émotions, et une douleur que je n’avais pas encore appris à regarder en face. Pendant longtemps, le silence avait été ma protection, un moyen d’éviter ce qui semblait insurmontable. Mais ce silence était aussi une prison, une barrière qui m’empêchait de comprendre ce que je portais et de commencer à guérir. Aujourd’hui, en écrivant ces mots, je fais un pas vers une réconciliation avec moi-même. Ce n’est pas un chemin simple, ni une ligne droite. C’est un processus fait de doutes, de chutes, mais aussi de petites victoires. Chaque phrase que je parviens à formuler, chaque souvenir que je réussis à accueillir, est une pierre ajoutée à cette reconstruction. Il ne s’agit pas d’oublier, car ce passé fait partie de moi, mais de lui donner une place qui ne domine plus tout. Je sais que ce travail prendra du temps, qu’il y aura encore des jours où le poids semblera insupportable. Mais il y a aussi l’espoir, fragile mais réel, que je peux apprendre à vivre autrement. Revenir sur mon histoire, la partager, n’est pas seulement un acte de courage, c’est aussi une manière de reprendre le contrôle. C’est mon histoire, et je choisis maintenant de l’écrire à ma façon.
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