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Romain Puertolas : L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea

Malgré les critiques vues sur internet qui n’étaient pas très élogieuses, nous avons aimé ce livre. Pour une fois, c’est une amie, qui le tenait d’une amie qui m’a prêté le livre. En me disant "tu vas aimer". Quelle bonne idée.

Un grand voyage humoristique et d’actualités sur les clandestins

Titre original : L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire ikea
Dédicace : Pour Léo et Eva, mes plus belles œuvres. Pour Patricia, mon plus beau voyage
Editeur : le dilettante
Date de parution : 21/08/2013
256
Genre : Littérature

Avis : Malgré les critiques vues sur internet qui n’étaient pas très élogieuses, nous avons aimé ce livre. Pour une fois, c’est une amie, qui le tenait d’une amie qui m’a prêté le livre. En me disant "tu vas aimer".
En général, lorsque l’on me dit cela, je me jette sur l’ouvrage et je n’ai pas été déçu.
Un vrai délire de personnages et de situations. On voyage de pays en pays, France, Angleterre, Espagne, Syrie et pas dans les meilleures conditions. C’est dans une armoire, une valise...
Le personnage central, un hindou, fakir et escroc est tendre, il subit les situations avec légèreté et cela m’a fait penser aux romans suédois que je lis souvent en ce moment."Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" ou bien au finlandais Arto Paasilinna qui est le maître de ces livres délirants et pourtant avec un fond de société précis.
Donc, on s’amuse dans ce livre, c’est des fois un peu facile comme les jeux de mots avec les noms des personnages, les grosses ficelles comme le personnage du gitan ou le billet de 100€, mais moi je ne dirais qu’une chose : Amusons nous !
Il est traité avec force, le sujet des clandestins, refoulés en Angleterre, renvoyés dans des pays "au hasard". C’est bien décrit, les dialogues sont forts, simples et terriblement d’actualités.
Aujourd’hui, période où l’on ne sait plus gérer l’afflux de migrants par la méditerranée, on peut dire que le livre tombe à pic.
On s’immisce dans la vie de ces hommes qui errent pour trouver un toit et un travail. C’est aussi cela le livre ; un passage en Syrie où la peur est légion, des sujets de société grave, racontés avec force.
On effleure le monde littéraire et la facilité avec laquelle on peut avoir une avance sur un livre commencé sur une chemise. On rencontre la belle Sophie Morceaux, (tiens, on la connaît ?) et on lit un livre dans le livre, assez étonnant.
C’est léger, c’est fort aussi, on s’amuse, on voyage, on rencontre du monde et ce n’est pas prétentieux pour deux sous. Un voyage vers la rédemption et l’amour. C’est aussi cela la littérature.

Résumé du livre

Tout commence par l’arrivée en France d’Ajatashatru Lavash Patel (à prononcer, selon les aptitudes linguales, "j’arrache ta charrue" ou "achète un chat roux"), un hindou de gris vêtu, aux oreilles forées d’anneaux et considérablement moustachu. Il est fakir, mais plutôt escroc. Il est venu pour acheter un matelas à clous, pas en stock. Amors, en attendant le lendemain pour la livraison, l’aventure commence. Une rencontre avec une femme au restaurant Ikéa après avoir essayé de l’arnaquer, un voyage dans une armoire pour se retrouver en Angleterre. Des évènements rocambolesques vont se succéder sans discontinuer.

L’avis de la presse

Par tradition, l’écrivain français est chagrin. Contrairement à l’Anglo-Saxon, il tient que l’atrabile est un signe de respectabilité, et l’affliction, une preuve de style. (…) Bienvenue dans la rentrée littéraire ! Il convient de fêter Romain Puértolas, qui a le culot de signer un premier roman à mourir de rire :

Le nouvel observateur
Un roman aussi déroutant que son titre. Hybrides, inclassables, abracadabrantes, les aventures de l’indien Ajatasharu Lavash - prononcez ’’J’attache ta charrue, la vache’’ - sont d’une liberté époustouflante. Et drôles ! Et engagées !
Parutions.com

Je suis tombé amoureux d’un livre absolument sensationnel. (…) C’est formidable et c’est un premier roman. C’est merveilleux de drôlerie, d’impertinence, d’idées. C’est étincelant.
Michel Crépu dans Le Masque et la Plume du 18 août sur France Inter

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