Libérez vos mots, lisez sans limite ! Publiez et découvrez gratuitement

Accueil > Classique > La jalousie du Barbouillé

La jalousie du Barbouillé

La jalousie du Barbouillé

Molière (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 32

Version publiée le 4 février 2018

Les statistiques du livre

699 lecteurs ont feuilleté le livre

347 lecteurs ont inclus ce livre dans leur bibliothèque.

Note Moyenne : 3/5 sur 2 votants

Evaluer le livre


Thème : Classique

La quatrième de couverture

Il faut avouer que je suis le plus malheureux de tous les hommes. J’ai une femme qui me fait enrager : au lieu de me donner du soulagement et de faire les choses à mon souhait, elle me fait donner au diable vingt fois le jour ; au lieu de se tenir à la maison, elle aime la promenade, la bonne chère, et fréquente je ne sais quelle sorte de gens. Ah ! pauvre Barbouillé, que tu es misérable ! Il faut pourtant la punir. Si je la tuais… L’invention ne vaut rien, car tu serais pendu. Si tu la faisais mettre en prison… La carogne en sortirait avec son passe-partout. Que diable faire donc ? Mais voilà Monsieur le Docteur qui passe par ici : il faut que je lui demande un bon conseil sur ce que je dois faire.

La première page

Le Docteur, Le Barbouillé
Le Barbouillé
Je m’en allais vous chercher pour vous faire une prière sur une chose qui m’est d’importance.
Le Docteur
Il faut que tu sois bien mal appris, bien lourdaud, et bien mal morigéné, mon ami, puisque tu m’abordes sans ôter ton chapeau, sans observer rationem loci, temporis et personae. Quoi ? débuter d’abord par un discours mal digéré, au lieu de dire : Salve, vel Salvus sis, Doctor Doctorum eruditissime !
Hé ! pour qui me prends-tu, mon ami ?
Le Barbouillé
Ma foi, excusez-moi : c’est que j’avais l’esprit en écharpe, et je ne songeais pas à ce que je faisais ; mais je sais bien que vous êtes galant homme.

  

Biographie de Molière

Né à Paris, Jean-Baptiste Poquelin, qui prendra plus tard le nom de Molière, est le fils d’un riche tapissier du roi. Il perd sa mère à l’âge de dix ans. Après avoir suivi un enseignement au collège de Clermont (futur lycée Louis-le-Grand), il fait des études de droit à Orléans, qu’il abandonne...

Autres(s) parution(s) de l'auteur

L'avare

L’avare

Hé quoi, charmante Élise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? Je vous vois soupirer, hélas, au milieu de ma joie ! Est-ce du regret, dites-moi, de m’avoir fait heureux ?

2017

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre Message

Dans le même rayon : Classique

Contes

Contes

Il était une fois un Roi et une Reine, qui étaient si fâchés de n’avoir point d’enfants, si fâchés qu’on ne saurait dire. Ils allèrent à toutes les eaux du monde ; voeux, pèlerinages, menues dévotions, tout fut mis en oeuvre, et rien n’y faisait. Enfin (…)

La Maison du chat qui pelote

La Maison du chat qui pelote

Au milieu de la rue Saint-Denis, presque au coin de la rue du Petit-Lion, existait naguère une de ces maisons précieuses qui donnent aux historiens la facilité de reconstruire par analogie l’ancien Paris.

Rob Roy

Rob Roy

Aucune introduction ne peut être mieux appropriée à ce roman que quelques détails sur le personnage singulier dont le nom lui sert de titre et qui, à travers la bonne et la mauvaise renommée, a conservé une importance remarquable dans les souvenirs populaires.