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Accueil > Autobiographie - Témoignage - Autofiction > Souviens-toi ! C’était en 1979 à Bièvres
Il a 23 ans et il est militaire sur la base aérienne de Villacoublay. Elle en a 20 et habite à Bièvres. Ils se sont rencontrés par le plus pur des hasards un soir de printemps et il est immédiatement tombé sous le charme de cette jeune femme blonde comme les blés. Après plusieurs mois d’une relation amoureuse intense et réciproque, elle décidera malgré tout de le quitter. Il lui écrira vingt fois. Il ne recevra aucune réponse.
Quarante ans plus tard, il retrouve la vingt-et-unième lettre qu’il ne lui avait jamais envoyée. Depuis, il n’a plus qu’une seule obsession, savoir ce qu’elle est devenue. Ses recherches ne donnent aucun résultat alors il décide d’écrire un roman retraçant son histoire et surtout leur histoire commune. Il espère qu’elle le lira, se reconnaitra au travers de ces pages et lui donnera enfin de ses nouvelles.
Qu’importe notre âge, notre nationalité ou la couleur de notre peau. Qu’importe que nous soyons riches ou pauvres, puissants ou non. Qu’importe que nous soyons connus ou inconnus. Nous avons tous ou presque vécu une histoire analogue et parfois nous ressentons le besoin d’en savoir davantage, d’aller au bout du bout.
Ce roman est ma bouteille jetée à la mer. J’espère qu’il arrivera un jour entre ses mains et qu’elle m’aidera à mettre un point final à cet épisode de ma vie, ouvert il y a plus de quarante ans et toujours pas fermé.
Quel que soit l’endroit où vous vivez, c’est certain, vous la connaissez. Elle est peut-être un membre de votre famille, une amie, une personne que vous côtoyez régulièrement ou tout simplement votre voisine. Alors soyez sympa, aidez-moi à la retrouver. Je vous en remercie par avance.
On capitule à l’aube est le roman autobiographique de Jean Evrard, sergent dans l’armée belge, racontant sa seconde guerre mondiale faite principalement de la défaite face à l’armée allemande en mai 1940 et d’une longue période de captivité.
J’ai écrit une longue lettre parce que nous avons du fuir la Roumanie communiste lorsque ma fille n’avait que 5 ans. Cette lettre a pris la forme d’un livre.
Le destin nous a poussé irrémédiablement l’un vers l’autre un jour de Septembre. J’étais née en Septembre, et nous avons foncé tous les deux , aimantés, animés par ce même désir de vivre, fort, loin, de repousser les limites pour pouvoir assouvir ce que (...)