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Accueil > Fantastique > Sales bêtes !
Autant de lignes de tensions paradoxales qui sont revisitées, contournées, dépassées, remodelées dans chaque nouvelle de ce recueil.
Explorations : de la part sauvage et odorante derrière la civilisation (Pffugs), de la projection dans l’animal (Parasite, Cobaye #27), de l’hybridation (τρ, L’ascension des suicidés, La condition inhumaine, Pluviôse). Nous avons tous fait ici un rêve d’animal : et nous avons animé des chimères mythologiques (Un arrière-goût d’éternité, Manger les rêves, La bête noire, Ce singe qui n’ira pas au paradis), des chimères modernes (Le deuxième événement), des mythes réactivés (Jonas, La dépression du chat) ou inventés (La mélodie des bois, Notre-Dame des opossums).
Tous ces récits sont des mains tendues, des invitations adressées à l’animal, pour qu’il revienne, revive en nous, nous repeuple, tout fourrure et tout crocs, avec son manteau de danger et d’ivresse.
Pour qu’enfin on rende les catégories poreuses. Pour qu’enfin les regards se croisent et se comprennent.
Et pour que nous puissions renouer avec ce sourire, refoulé en nous, qui luit dans le noir : notre côté profondément, indécrottablement sale bête.
Voici l’Homme ! L’Homme, avec la majuscule qui sied à sa grandeur, à son égocentrisme, mais aussi à son intolérable arrogance. L’Humanité a plus d’une fois frôlé le désastre et si nous sommes toujours là, ici et maintenant, la raison tient en un mot : (...)
2015
La Fin du Monde est partout. Pour la première fois de l’histoire de l’Humanité, nous avons une échéance de fin du monde à très court terme : 50 ans, un siècle tout au plus et le réchauffement planétaire sera définitivement installé, déployant la batterie de ses (...)
2013
Au collège, Gédéon Creil fait la connaissance de Geoffroy Barillé, un adolescent fragile et timoré de treize ans. Tous deux partagent le même engouement pour les univers fantastiques et deviennent inséparables.
La Prêtresse Aya rejoint les enfants bien installés dans l’herbe du parc ; Ah ! Ce parc se dit elle c’est une œuvre des plus parfaite… ce parc a une âme qui festoie copieusement a chaque saison de l’année et qui fait de nous des heureux invités ! Bonjour les (...)
« Danse macabre » date de 1999. Je me suis interrogé sur les prétendues relations entre la musique (et surtout le rock) et le satanisme. Le thème n’est pas nouveau, j’en conviens, mais il était trop tentant de le poursuivre. Le groupe auquel je songe est « Jethro (...)