La princesse et le chat et autres contes
Nombre de pages en A4 : 72
Version publiée le 26 juin 2023
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Thème : Jeunesse
ISBN : 978-2-9567623-7-9
La quatrième de couverture
Dans ces trois contes de fées, trois princesses sont confrontées à des épreuves parmi les plus difficiles que la vie peut parfois mettre sur notre chemin.
Dans La princesse et le chat, la patience et la compassion viendront à bout de tous les obstacles, même du plus implacable, à savoir le passage inexorable du temps.
Dans La princesse et le hérisson, les adversaires seront la solitude et le manque d’argent.
Dans La princesse et les cloches du beffroi, notre héroïne sera confrontée à la paresse et à la rancœur de ceux qui veulent tout, sans se donner la peine de le mériter.
Mais à chaque fois, l’amour et le courage triompheront, ce qui fait de ces histoires, des récits pour grandir autant que pour se divertir.
Il s’agit ici de la traduction adaptée de trois contes de fées, publiés par la poétesse britannique Edith Nesbit, au début du XXème siècle. Nous y retrouvons des héroïnes fortes et courageuses, - non pas des princesses passives ou contemplatives -, un bestiaire attachant, avisé et bienveillant, enfin un univers rempli d’humour et de fantaisie.
La première page
Tout avait commencé comme une journée ordinaire dans la vie de la princesse. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient. La fillette sauta de son lit afin d’aller libérer les souris piégées dans le placard de la nurserie. Chaque soir, des tapettes y étaient déposées, chacune comportant un petit bout de fromage. Mais au matin, la gouvernante constatait toujours qu’aucun de ces pièges n’avait attrapé la moindre souris. La raison en était que la princesse ne manquait jamais de les libérer. Personne n’était au courant, à part les souris elles-mêmes. Et ces dernières n’oublient jamais rien…
C’était ensuite l’heure du petit déjeuner, puis du bain. La princesse ouvrait ensuite la fenêtre en grand, et lançait des miettes aux oiseaux, qui venaient sautiller en gazouillant sur le marbre de la terrasse. Avant que ses leçons ne débutent, elle pouvait aller jouer une demi-heure dans le jardin. Mais au préalable, elle avait l’habitude de vérifier qu’aucun lapin ou qu’aucune taupe ne s’était laissé prendre dans les pièges posés par les jardiniers. Ces derniers étaient plutôt nonchalants. Ils se mettaient rarement au travail avant huit heures et demie. Ceci laissait largement le temps à la princesse de faire le nécessaire.
Puis venait le temps des leçons, sous la direction du professeur Tétouadonque. Ensuite celui des jeux, du déjeuner, des travaux de couture, et encore des jeux.
Il était à présent l’heure de prendre le thé.
« Finissez votre pain beurré, Votre Majesté, dit la gouvernante. Vous pourrez ensuite avoir une belle part de gâteau aux prunes.
— Je ne crois pas qu’aujourd’hui soit un jour à… manger des prunes, répondit
la princesse. Je crois plutôt qu’aujourd’hui est un jour où il va… se passer quelque chose.
Ambassadeur Edition999
Curieuse de tout ce qui se rapporte à l’Angleterre du XIXème siècle et aimant les contes de fées, j’ai choisi de croiser les deux en m’intéressant aux auteurs pour la jeunesse, de cette époque et de ce pays. C’est une période de grands changements, durant laquelle certains pionniers proposèrent...
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