Accueil > Littérature > La licorne du pianiste
Sur un banc du lac de Côme, un pianiste compositeur rencontre une gamine qu’il initie au chant : Georgia. Elle a le don de la voix. Dans une salle d’Amsterdam, c’est un triomphe. A près plusieurs tournées en Europe du Nord, au cours d’un voyage au Mexique, elle meurt prématurément, comme une rose qui se fane, à peine éclose. Le narrateur, affligé par ce coup du sort, n’aura cesse de se survivre, en rencontrant des sosies, sous produit de Georgia.
Quand je lève les yeux de mon livre, par la baie vitrée ouverte sur la forêt, je vois un milan traverser l’espace… L’épervier ralentit son vol, tournoie, décrit des cercles de plus en plus lents, de plus en plus étroits, avant de foncer comme une pierre, sur sa proie… Je peux le voir, durant quelques secondes, sur le bord de mon regard, les ailes tendues… La baie presque coupée en deux donne sur le lac, aux vaguelettes s’essoufflant sur la rive ombrée par les arbres de la forêt, des pins sylvestres, des mélèzes, des sapins, dont la masse s’orne parfois d’une chevelure inattendue d’allées de palmiers, de vergers d’oliviers et de citronniers… Il fait beau. Le ciel est d’un bleu presque pur, parcouru de cumulus presque blancs qui s’effilochent à peine, avant de disparaître... C’est le microclimat du lac de Côme, avec son soleil, sa douceur de vivre, sa flore… Le rapace, dans son vol, maintenait une ligne fixe, continue… Je sentais qu’il n’avait pas de marge d’erreur. Quand il évoluait dans une série de cercles concentriques, avec son plumage foncé, légèrement teinté de vert, aux rémiges, il glissait en vol plané, la « main » de l’aile tenue en dessous de l’horizontale, en inclinant la tête vers le bas, pour scruter le sol, du regard… Il s’empara d’un poisson mort, ou à demi, qui flottait sur l’eau verte du miroir du lac, avant de reprendre son envol et de disparaître dans l’atmosphère, vers l’épaisseur des arbres… S’il évoluait selon un dessein préétabli, c’est parce qu’il avait faim. Si c’était une femelle, peut-être chassait-elle pour nourrir ses petits ? L’occasion fait le larron. Les oiseaux n’ont pas le choix… On ne peut pas l’imaginer, ne cherchant rien, ne faisant que passer. Son instinct lui disait qu’il y avait quelque chose à manger, quelque part, son odorat, son bec d’oiseau de proie, son regard de rapace. Il en a profité…
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