La plateforme gratuite de diffusion littéraire
Accueil > Littérature Erotique > L’étreinte métisse
Amour de ma vie ! Tu as connu mes ancêtres ; voici maintenant leurs fils et leurs filles. L’un d’eux a choisi d’ouvrir de nouvelles terres fertiles ; les autres ont préféré courir les bois, à la rencontre des Autochtones du Pays. Je te présenterai celles qu’ils ont connues ; je te raconterai comment ils les ont aimées. Je te dirai aussi comment faisaient les filles.
Elle, couchée sur le ventre, lui, reposait presque complètement sur elle. Elle le voulait ; il était en elle. Elle aimait le posséder de cette manière. La bouche ouverte puis fermée sur son cou, les mains sous elle, ses doigts tourmentaient la clé de son plaisir à elle et la poussaient contre sa verge qui allait, qui venait, qui jouait en elle. Il aimait la prendre de cette façon.
Les bras allongés vers l’arrière, elle caressa ses cuisses velues. Elle était maintenant à la limite de l’orgasme. Il était sur le point de jouir aussi. À ce moment, il devait se retirer pour ne pas avoir un autre enfant. « Je ne veux pas… se confirmait Catherine, c’est trop bon ». Elle caressa encore ses cuisses. « Je dois pourtant, pensait aussi Jean, mais... je ne peux pas… ». Le plaisir les forçait, les soumettait. Alors, irrémédiablement, les genoux de Jean se rapprochèrent, fripant les draps et forçant les cuisses de Catherine à comprimer son membre… qui commença à palpiter.
Les visages se contractèrent, la bouche de Catherine s’ouvrit pendant que lui gardait la sienne resserrée sur son cou. Le ventre de Jean se contracta pour lui permettre d’aller au fond d’elle, ses fesses le poussèrent… pour le plaisir d’y rester. Il gicla en elle. Elle sentit le jet de semence se répandre en elle. Il expira d’un long rauquement sourd. Ouvrant grand la bouche, elle aspira bruyamment, planta ses ongles dans les cuisses de Jean et souleva ses fesses pour aller à la rencontre de ses autres élans.
Ils gémissaient en alternance, de façon retenue ; elle dans son oreiller, lui sur le cou de Catherine. Ils persistaient à se contracter… se fusionner… piner ou retenir… griffer ou mordre… au même rythme que les spasmes de leur commune volupté.
((Ils ne seront pas célèbres comme ce grand frère découvreur du vaste pays des nations d’Amérique, mais leur fin sera plus tragique. Ils sont frères de sang ; l’un d’eux est mon ancêtre, l’autre est le tien. Je te présenterai aussi celles qu’ils ont aimées)).
2022
Quand un homme et une femme font l’amour, parfois la passion se mêle d’un sentiment étrange. Accroupie sur le lit, les jambes repliées dans les mains, Mathilde, pétulante, s’éventait :-Non, non, ne me mords pas, tu me fais mal ! Et bien toi, on peut dire (...)
Une jeune et belle avocate est invitée chez une magistrate influente, qui est tombée follement amoureuse d’elle. Les invités, tous membres éminents de la bourgeoisie locale, tiennent des propos moralisateurs. Mais leurs comportements sont-ils toujours en (...)
Le chef-d’œuvre de la philosophie serait de développer les moyens dont la Providence se sert pour parvenir aux fins qu’elle se propose sur l’homme, et de tracer, d’après cela, quelques plans de conduite
16 août, par SUZANNE THUOT
Formidable suite du précédent roman de Ruisseau. Érotique à souhait. On apprend aussi de l’histoire, bien qu’il soit parfois difficile de faire la différence avec la fiction. Je donne une cote de 5/5
^ 19 août, par Ruisseau
Je suis très touché par votre bon mot au sujet de mon roman. Merci pour votre avis.