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Cinq courtes pièces de théâtre. La putain, l’évêque et le diable. Le général innocent. Une victime. Les jouets. L’héritage.
La putain l’évêque et le diable.
Cela se passe dans le sous-sol d’un immeuble en ruine.
Trois personnages sont réunis, un évêque noir, la petite quarantaine, qui cache sa croix dans une poche, une jeune prostituée, et le diable sous les traits d’une élégante jeune femme.
L’évêque : Êtes-vous depuis longtemps dans ce réduit sordide et mal éclairé ?
La pute : Depuis toujours mon chou, c’est là que je bosse. Je crois que j’ai un peu perdu la notion du temps, quel jour sommes-nous ?
L’évêque : Cela n’est d’aucune importance.
La pute : Et pourquoi donc, s’il vous plaît ? J’aime savoir le jour, la datte, l’heure, s’il fait beau, s’il pleut, si les oiseaux chantent, si les chiens pissent toujours sur les réverbères, ou si les michetons se les caillent.
Tiens, si les bourgeoises ont des robes à fleurs, c’est le printemps.
L’évêque : Mais il n’y a plus de temps… Il n’y a plus rien ! Tout a fondu.
La pute : Tout ? Ils ont fait péter leur foutue bombe alors ?
L’évêque : Oui ! Enfin, je crois, je suppose.
Un moment il n’y avait que de la lumière… Et du vent. Désormais tout est noir.
Conte camarguais, hommage à Bosco de Baroncelli, Alphonse Daudet et Albert Lamorisse. Tragédie dans un grand domaine camarguais dans la première moitié du XIXe siècle.
2021
L’histoire se passe dans ce qui ressemble au Japon du XIIe siècle. Intrigue et lutte pour le pouvoir sont monnaies courantes.
Tout est parti d’une annonce sur le bon coin ...
La Reconnaissance est un Livre qui m’a été inspiré du Très Haut, elle présente plusieurs vases de notre vie courante, plus l’aspect de reconnaissance de soi. Personne ne l’ignore je suppose que tous avons pour habitude de ne guère se pose la question de notre (...)
Pour quelques condisciples amis retrouvés, j’avais, il y a quelques temps, écrit un petit texte que j‘ai fait évoluer vers ce que j’aimerais appeler… une nouvelle, un conte politico…bref je ne sais trop quel nom lui donner. Dans la bonne humeur et parfois avec (...)
27 juin, par sylvie de Monte
Bonjour,
j’ai toujours eu du mal à lire du théâtre.
Mais j’aime ce ton alerte et acide.
^ 29 juin, par Frederi Marcelin
En confidence je dois vous dire que moi aussi. Je n’aime pas assister aux représentations théâtrales, par contre j’ai eu l’occasion de monter sur scène, une première fois pour jouer dans l’Arlésienne le rôle de Marc, et une seconde fois, où j’ai joué et mis en scène seul "l’homme qui plantait des arbres" de jean Giono, et j’ai trouvé cela très jouissif.
Je sui ravi que mes petites guignolades vous ai plu.
Bonne journée.