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L’Afrique, disloquée, maltraitée, exploitée, continent de chair de sang et de feu, ruinée par la prévarication blanche, tenue en dépendance par un occident décadent, sous l’œil d’une Chine croupissante, mérite que l’on s’attarde à l’aimer.
Négritude fière sort de notre souillure et crie ta liberté, je suis avec toi, blanc bec honteux de mes ancêtres.
Je crie avec toi Afrique, lève toi et marche !
Les créateurs, non seulement les poètes, ont le pouvoir de créer l’émotion, le goût, le désamour et l’amour, la peur ou la crainte, la soif, l’étrangeté, les uns des autres, tout à la fois, chez celles et ceux qui les consomment. Ils ont même la capacité d’inventer, comme bon leur semble, des mensonges perçus comme des vérités absolues.
Ce recueil, bouquet de fleurs poussées sous la rosée, du poète Frédéri Louis Marcelin, se place bien au rang des livres qui révoltent. Un livre qui révolte est un livre qui, par son contenu, dit tout court, non, non. Africanité dit non au racisme et propose dans ses poèmes « Danse Afrique » et « Histoire blanches pour Afrique noire » une prise de conscience de nous-mêmes, car « Nous avons depuis toujours le même cerveau ».
« Et quand fier tu danses il faut que je bouge ». L’auteur partage l’avis des humanistes faisant croire que nos différences ne sont pas de la couleur de notre peau et nous sommes bien évi-demment liés par notre capacité de nous connecter à un seul monde.
En fait, tous les poèmes de ce bouquet de fleurs poussées sous la rosée, Africanité, vont tous dans le même sens. On sent un cœur, un homme, un frère humain qui dit, à haute voix, non. « Assassin », « événementiel », « Reporters » et « tribunal international », encore plus, dans son poème « aux Haïtiens », le poète se sympathise, il partage nos remords et nos indignations quotidiennes. Ce que ne font pas nos simulateurs de la gouvernance nationale. Ce qui peine le plus le poète c’est que nous sommes les filles et les fils de Toussaint Louverture et nous avons une très belle littérature rayonnant aux yeux du monde. Pourtant, nous sommes un des peuples le plus souffrant, un des peuples à connaître plus de calamités et de fardeaux. La violence sous toutes les formes nous accable, Elle est notre quotidien,
Conte camarguais, hommage à Bosco de Baroncelli, Alphonse Daudet et Albert Lamorisse. Tragédie dans un grand domaine camarguais dans la première moitié du XIXe siècle.
2021
Cinq courtes pièces de théâtre. La putain, l’évêque et le diable. Le général innocent. Une victime. Les jouets. L’héritage.
2020
Il s’agit d’un recueil de poèmes montrant la façon dont l’Homme tente de s’émanciper
Des Pensées de rencontre se chuchotent ; L’une dit ; Moi je pensais que les êtres humains s’aimaient « les Uns les Autres »… De même… « Tu ne tueras point » Pourquoi vous me dites ça ??
La vie est formée de petits instants, ils se glissent dans le déroulement du temps sans déranger ni faire de vagues. Pourtant ils composent la majorité silencieuse de ce temps qui nous manque. Ils se ressemblent tellement qu’ils donnent des impressions de déjà (...)