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Georges Roland

Origine de l'auteur : La Belgique

🎓 Ambassadeur Edition999

Né à Bruxelles, Georges ROLAND est un parfait bâtard belge, tiraillé entre cultures flamande et francophone. Éditions : Le coup du clerc François (récit anar-chronique), C’est le brol aux Marolles (traminot-polar bruxellois), Cahots dans le métro (traminot-polar bruxellois), Manneken Pis ne rigole plus (traminot-polar bruxellois),Les contes de Louis Blanc-Biquet (chronique rurale du Brabant), Les contes de Luci (recueil de nouvelles) Le pantin de l’impasse (roman noir dans Bruxelles)

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Edition999 rencontre Georges Roland
Comment écrivez-vous ? :
Joyeusement. Mes canevas, mes personnages, mes décors, sont autant de sources sensuelles, pour pleurer, s’indigner... mais avant tout, pour rire. Lorsque je vois sur le visage d’un lecteur, s’épanouir un sourire, j’estime que mon but est atteint : l’emmener dans mon univers.
Pourquoi écrivez-vous ? :
Raconter des histoires, faire revivre des figures trépidantes rencontrées jadis, dans un nouveau décor et une autre société, leur créer dans situations qu’ils n’auraient jamais connues de leur vivant, en faisant rire mes contemporains : voilà le but de mes traminot-polars, des romans policiers humoristiques racontés par une rame de métro bruxellois.
D’où vous vient votre passion d’écrire ? :
Lent processus débutant par un acrostiche dédié à une jeune fille, jusqu’au polar humoristique, en passant par le théâtre, le roman noir, la nouvelle engagée. Faire rire les amis a toujours été un bonheur pour moi.
Comment vous vient le sujet d’une nouvelle ou d’un roman ? :
Les personnages hauts en couleurs de mon enfance, sont une source inépuisable d’inspiration. Il me suffit de m’asseoir, de prendre la plume, et de penser à l’un d’eux pour le voir dans un tas de situations nouvelles, et développer ainsi la trame d’un roman.
Quels sont vos écrivains préférés ? :
Barbara Y. Flamand, écrivaine engagée à la plume précise et fluide, se trouve toujours en tête de liste. Puis viennent Armel Job, Pieter Aspe, Daniel Charneux (tous écrivains belges). À quoi bon citer également les traditionnelles figures de proue de la littérature française ? Par contre, j’apprécie peu la littérature anglo-saxonne, particulièrement dans ses versions traduites.
Pensez-vous que les critiques apportent à l’écrivain ? :
Une critique doit ne comporter aucune flagornerie. C’est dans l’appréciation sincère qu’elle est constructive, particulièrement lorsqu’elle est dure. Quelquefois, des critiques m’ont abattu, voire dégouté de l’écriture : elles étaient une source nécessaire au processus de création.
Pourquoi avez-vous choisi de publier sur Edition999 ? :
Le site permet de toucher bon nombre de lecteurs, même avec un texte d’avant-première. La démarche de 999 est d’autant plus louable, qu’elle permet une visibilité très large.
Avez-vous des projets en cours ? :
Après trois traminot-polars, un quatrième est en cours d’écriture. Une nouvelle fois, le commissaire Guy Carmel sera décrit par Roza, la rame de métro bruxellois.
Si vous désirez ajouter quelques mots aux lecteurs qui vont vous lire. C’est ici et maintenant. :
Roza-la-Rame : Je peux aussi une fois te dire quelque chose ? Un traminot-polar, qu’il dit que c’est, le Georges ! Un traminot-polar ! Moi, je te pose une fois la question : ses histoires, est-ce que ça a quelque chose à voir avec le tram ? Rien du tout, que je te dis. Il sait raconter des carabistouilles quand il s’y met, celui-là ! Ara ! C’est pas traminot-polar, mais métro-polar, qu’il doit dire, ce zievereir. Ou bien comme ma copine Fred, pour faire chic : un métro-pol. Tu ne trouves pas que ça sonne mieux ? Un métropole. Tu vois tout de suite les madames chichi avec leur chienchien qui viennent chichi-roter un thé de Chichine à la terrasse pour qu’on les voie bien. Un métro-pol, ça j’aime, dis ! Moi, je suis une rame de métro de Bruxelles, et je n’ai pas une langue en bois, je te préviens. Je raconte des histoires de crimes et de fafouleries des hommes (mais aussi un peu des femmes, tu sais) qui montent dans mes wagons. Parfois, je sors dehors prendre la température, et ça, mon cher ami, c’est pas de la barbe à papa ni des smoutebolles, mais c’est quand même comme ça un tout petit peu la foire du Midi, newo ? Tu as le commissariat où ça tourne comme dans la roue de la mort, et puis la brasserie Pill où-ce que ça ressemble à un fritkot de luxe, et de temps en temps, il y a un peï qui se met à tirer dans le tas, juste comme toi sur les pipes en plâtre de chez Buffalo Bill, et des castars qui se battent comme des veuivechters, ou des grandes gueules, c’est comme tu veux. Les personnages, non plus, c’est pas du tout-venant de chez Nounkel Ware. Qu’est-ce que tu veux, c’est des gens avec un genre. À Bruxelles on dit avec un jââre, ça fait plus vrai. Quand tu vas t’asseoir dans un café, ça s’appelle « Chez Méï Moeyal » ou « Chez les bons amis de Pitje Schaveiger », tu commandes une demi-gueuze et tu regardes autour de toi. Je te garantis pas que c’est la salle de lecture de la Bibliothèque Royale ou le dôme de l’Institut, mais tu entends parler une langue universelle. Un mélange de flamand, de français, de lingala, de roumain, d’italien, d’espagnol et des tas d’autres que je ne connais même pas comment on les appelle. Quand tu sais plus dans une, tu continues dans l’autre, et tout le monde se comprend. La demi-gueuze, ça aide à la comprenure ; au plus que tu en bois, au mieux que tu deviens polyglotte. Ça ils ne te diront pas au journal tévé, car ils sont payés par Cacolac au lieu des brasseurs bruxellois. Tu as déjà compris que je raconte des flooskes. Allez, de la fiction, si tu préfères. Une rame de métro qui t’explique qu’elle sort de son tunnel et qui va regarder les gens, c’est pour du rire. Va pas en faire une cause pour ton avocat, il cause déjà assez. Même la police sort du Grand Guignol. Tu vois très bien le commissaire Carmel avec un bicorne, qui reçoit des coups de balai sur son dos, et un ket qui rigole dans un coin, juste sous une fresque montrant l’agent 15 de Hergé. Bon, on va y aller, va chercher une bouteille de gueuze dans le frigo, enlève le bouchon et commence seulement à lire en buvant un coup de temps à autre.

Bibliographie de Georges Roland : 7 livres