Libérez vos mots, lisez sans limite ! Publiez et découvrez gratuitement

Accueil > Classique > Le Sergent Bucaille

Le Sergent Bucaille

Le Sergent Bucaille

Arnould Galopin (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 254

Version publiée le 10 mars 2018

Les statistiques du livre

447 lecteurs ont feuilleté le livre

364 lecteurs ont inclus ce livre dans leur bibliothèque.

Note Moyenne : 5/5 sur 3 votants

Evaluer le livre


Thème : Classique

La quatrième de couverture

Le conscrit Bucaille, jeune paysan, rejoint l’armée de Napoléon en 1812 et sous les ordres du sergent Rebattel fait route vers la Russie. Il fait le récit de la campagne, de l’arrivée à Moscou incendiée par les Russes, à la débâcle après la bataille de la Bérézina, et au retour à Paris. Devenu caporal, Bucaille entre dans la Garde, corps d’élite de l’Empereur... Avec ce roman, Arnould Galopin nous plonge dans l’histoire de la fin du premier empire.

La première page

C’était au début de l’année 1812… J’avais, comme beaucoup d’autres, par peur des gendarmes qui parcouraient la campagne, obéi à la conscription, périlleux devoir auquel échappaient généralement les fils de la bourgeoisie, soit par des rachats, soit par mille ruses et mille complicités.
Je dois avouer que je n’avais aucun goût pour le métier militaire. J’avais toujours mené une existence paisible entre mon père et ma mère, deux braves paysans que je faisais vivre de mon travail, et mon départ les eût laissés dans le plus complet dénuement si l’un de mes oncles qui était herbager aux environs de Beaumont n’avait promis de leur venir en aide.
Cet oncle, que nous appelions familièrement « Cadet », était un fervent admirateur de Napoléon ; aussi me félicita-t-il avec chaleur, quand il apprit que je partais pour l’armée. Il prit pour une vraie vocation ce qui n’était de ma part que simple crainte d’être arrêté un beau matin, et conduit comme réfractaire à la prison de Cherbourg, ainsi que cela était arrivé à deux de nos voisins que la gloire des armes ne tentait guère. Il me donna quelque argent et promit de subvenir aux besoins de mes parents, ce qu’il fit d’ailleurs jusqu’au jour où je pus enfin revenir au pays, après le désastre de Waterloo.

  

Biographie de Arnould Galopin

Arnould Galopin, né à Marbeuf en Normandie le 9 février 1863 et mort à Paris le 9 décembre 1934, est un écrivain français, officier de la Légion d’honneur, auteur d’ouvrages pour la jeunesse, de romans de science-fiction et de romans policiers. Auteur de romans d’aventures pour la jeunesse,...

Autres(s) parution(s) de l'auteur

Mémoires d'un cambrioleur retiré des affaire

Mémoires d’un cambrioleur retiré des affaires

Où le lecteur peut être assuré que ce qu’il va lire n’a pas été imaginé à plaisir.

2018

Le Bacille

Le Bacille

Martial Procas est un scientifique reconnu, spécialiste des microbes pathogènes. De plus il est beau et le tout-Paris, en particulier féminin, accourt à ses conférences universitaires. Un jour, une belle Américaine attire son regard et il tombe éperduement (…)

La Ténébreuse Affaire de Green-Park

La Ténébreuse Affaire de Green-Park

Dans la banlieue de Melbourne, à Green-Park, un vieil homme est retrouvé mort chez lui. La police n’a pu que constater le décès de M. Ugo Chancer et conclure que celui-ci était mort d’une congestion.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre Message

Dans le même rayon : Classique

Mémoires d'un cambrioleur retiré des affaire

Mémoires d’un cambrioleur retiré des affaires

Où le lecteur peut être assuré que ce qu’il va lire n’a pas été imaginé à plaisir.

Antoine Bloyé

Antoine Bloyé

C’ÉTAIT une rue où presque personne ne passait, une rue de maisons seules dans une ville de l’Ouest. Des herbes poussaient sur la terre battue des trottoirs et sur la chaussée, des graminées, du plantain. Devant le numéro 11 et le numé- ro 20 s’étalaient (…)

La jalousie du Barbouillé

La jalousie du Barbouillé

Il faut avouer que je suis le plus malheureux de tous les hommes. J’ai une femme qui me fait enrager : au lieu de me donner du soulagement et de faire les choses à mon souhait,