Libérez vos mots, lisez sans limite ! Publiez et découvrez gratuitement

Accueil > Classique > L’Évangéliste

L'Évangéliste

L’Évangéliste

Alphonse Daudet (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 246

Version publiée le 31 mars 2017

Les statistiques du livre

523 lecteurs ont feuilleté le livre

364 lecteurs ont inclus ce livre dans leur bibliothèque.

Note Moyenne : 5/5 sur 3 votants

Evaluer le livre


Thème : Classique

La quatrième de couverture

C’est un retour de cimetière, au jour tombant, dans une petite maison de la rue du Val-de-Grâce. On vient d’enterrer grand’mère ; et, la porte poussée, les amis partis, restées seules dans l’étroit logis où le moindre objet leur rappelle l’absente, et qui depuis quelques heures semble agrandi, Mme Ebsen et sa fille sentent mieux toute l’horreur de leur chagrin. Même là-bas, à Montparnasse, quand la terre s’ouvrait et leur prenait tout, elles n’avaient pas aussi vivement qu’à ce coin de croisée, devant ce fauteuil vide, la notion de l’irréparable, l’angoisse de l’éternelle séparation. C’est comme si grand’mère venait de mourir une seconde fois.
Mme Ebsen est tombée sur une chaise et n’en bouge plus, affaissée dans son deuil de laine, sans même la force de quitter son châle, son chapeau dont le grand voile de crêpe se hérisse en pointes raides au-dessus de sa bonne large figure toute bouillie de larmes. Et se mouchant bien fort, épongeant ses yeux gonflés, elle énumère à haute voix les vertus de celle qui est partie, sa bonté, sa gaieté, son courage, elle y mêle des épisodes de sa propre vie, de celle de sa fille ; si bien qu’un étranger admis à ce vocero bourgeois connaîtrait à fond l’histoire de ces trois femmes, saurait que M. Ebsen, un ingénieur de Copenhague, ruiné dans les inventions, est venu à Paris, il y a vingt ans, pour un brevet d’horloge électrique, que ça n’a pas marché comme on voulait, et que l’inventeur est mort, laissant sa femme seule à l’hôtel avec la vieille maman, et pauvre à ne savoir comment faire ses couches.

La première page

en cours de rédaction
  

Biographie de Alphonse Daudet

1840 Naissance à Nîmes d’Alphonse Daudet. 1849 Après la faillite de l’entreprise familiale, les Daudet partent à Lyon. 1857 Alphonse Daudet devient maître d’études au collège d’Alès. Le 1er novembre, il rejoint son frère Ernest à Paris afin de faire carrière dans les lettres. 1858 Daudet...

Autres(s) parution(s) de l'auteur

Le Nabab

Le Nabab

Il y a cent ans, le Sage écrivait ceci en tête de Gil Blas : « Comme il y a des personnes qui ne sauraient lire sans faire des applications des caractères vicieux ou ridicules qu’elles trouvent dans les ouvrages, je déclare à ces lecteurs malins qu’ils (...)

Jack

Jack

Par un K, monsieur le supérieur, par un K ! Le nom s’écrit et se prononce à l’anglaise… comme ceci, Djack…

La petite chose

La petite chose

Je suis né le 13 mai 18…, dans une ville du Languedoc où l’on trouve, comme dans toutes les villes du Midi, beaucoup de soleil, pas mal de poussière, un couvent de carmélites et deux ou trois monuments romains.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre Message

Dans le même rayon : Classique

La Lettre volée

La Lettre volée

J’étais à Paris en 18… Après une sombre et orageuse soirée d’automne, je jouissais de la double volupté de la méditation et d’une pipe d’écume de mer, en compagnie de mon ami Dupin, dans sa petite bibliothèque ou cabinet d’étude, rue Dunot, n° 33, au (...)

Le Rouge et le Noir

Le Rouge et le Noir

La petite ville de Verrières peut passer pour l’une des plus jolies de la Franche-Comté. Ses maisons blanches avec leurs toits pointus de tuiles rouges s’étendent sur la pente d’une colline, dont des touffes de vigoureux châtaigniers marquent les (...)

Le Crime de Lord Arthur Savile

Le Crime de Lord Arthur Savile

C’était la dernière réception de lady Windermere, avant le printemps. Bentinck House était, plus que d’habitude, encombré d’une foule de visiteurs. Six membres du cabinet étaient venus directement après l’audience du speaker, avec tous leurs crachats (...)