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Il traite d’une orpheline qui a triomphé devant les Tribunaux du désagrément. Maltraitée, par une tante devenue folle, Alida a connu une existence pathétique mais la fin a été glorieuse.
Alida était une fille très pauvre indigente et indulgente. Orpheline de mère déjà le jour de sa naissance, les premiers cris qu’elle avait poussés à la maternité coïncidait avec le dernier souffle vie de sa mère. Son père la quitta une année après un accident de circulation où son corps fut broyé par un véhicule gros porteur. Elle était alors placée sous tutelle chez une tante qui la maltraitait, l’harcelait, la rossait pour de moindre erreurs. Alida vivait dans l’agonie totale. Mais aux bords de ses larmes elle ne voulut jamais à ses parents ni à Dieu pour son sort. Elle se disait que ce sont juste les vicissitudes de la vie et qu’elle s’en sortirait un jour. Studieuse, travailleuse, battante elle occupait toujours la première place à l’école ce qui emmerdait sa tante et elle lui coupa le petit déjeuner depuis qu’elle eut le CEP. À l’école, Alida n’avait donc plus droit à la récréation quand ses camarades y vont mais elle remplissait son ventre de l’eau. L’ulcère l’avait épousé mais il la quitta pour sa triste situation de vie. Elle était en cinquième. Un jour, au cours de la récréation, son professeur de français, lui qui l’épiait chaque fois à son cours et qui l’aimait beaucoup pour son travail l’appela.
Vos commentaires
3 commentaires
Le 30 décembre 2020, par Cokou CODJO BLIGUI
Le personnage de Alida reflète les vicissitudes des orphelines, qui, à un moment de leur existence, se retrouvent dépourvues d’encadrement et de soutien.
Le mérite de l’auteur est d’avoir condensé en très peu de lignes l’essentiel de ce qu’on peut retenir du cursus de cette orpheline <> dès son bas âge.
Cette nouvelle peut sembler être, dans un contexte sociopolitique, un appel lancé à chacun d’entre-nous pour que nous portions un regard plein de compassion sur les orphelins qui nous entourent.
^ Le 30 décembre 2020, par Afdal ADJIBADE
Merci beaucoup compagnon de plume !
Je suis très ravi de vous.
Le 29 décembre 2020, par Christelle AGBOGBE
Bon travail camarade.
Et beaucoup de courage à toi.