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CRIMES SUR LES CIMES (2020)

R.S.HAMIRAL (Auteur)

Description

Marie, une jeune parisienne déboussolée depuis le décès brutal de son père, vit son monde s’effondrer autour d’elle quand les personnes qu’elle côtoyait disparaissaient d’une manière atroce les unes après les autres. Elle, qui se trouvait en proie à la violence, plus souvent verbale que physique et qui de plus souffrait d’une anxiété grandissante ainsi que de pertes de mémoire fréquentes, ne savait plus comment et pourquoi ces horreurs avaient été commises autour d’elle. Heureusement, penser à son amie Sandra, qu’elle chérissait tant, lui faisait oublier toute cette torpeur qui l’entourait.
Le lieutenant Loïc Plouvenec, débarqué de sa Bretagne natale, en Savoie pour remplacer un officier blessé au ski, doit faire tout son possible pour que le massacre cesse. Il enquête sur la station de Courchevel de façon méthodique, malgré les protestations de son supérieur bouillant d’impatience.
Arrivera-t-il à dénouer l’intrigue qui se joue devant lui, avec une équipe de gendarmes prêts à le suivre au bout de ses investigations ?
Quant à Marie surpassera-t-elle ses appréhensions pour retrouver le fil des événements qu’elle a perdu ?

Gwendoline gara sa Clio devant son immeuble, au 12, rue Kleber à Ivry sur seine. Une chance inouïe de trouver une place à cette heure, car d’habitude elle devait se stationner à 500 mètres de là au parking Marat. Le bâtiment des années 90, de couleur ocre, logeait uniquement des étudiants dans neuf studios et trois T2, ces derniers occupés par des colocataires ainsi qu’un couple d’interne à la Pitié Salpêtrière.
Après un dîner léger dans un fast-food du seizième arrondissement où se situait son école d’architecture, elle rentrait pour réviser jusqu’à minuit. Elle en avait bien besoin après la honte qu’elle éprouvait de s’être retrouver devant le directeur de son institution en compagnie de la furie, qui lui avait sauté à la gorge la veille et de leur mères respectives.
Monsieur Defauville avait sermonné les deux jeunes filles sévèrement, les avertissant qu’à la moindre incartade une exclusion temporaire de quinze jours serait inévitable. Pendant ce temps sa mère avocate n’arrêtait pas de couper la parole à l’administrateur pour la défendre, ce qui la mettait vraiment mal à l’aise. Tandis que l’équipe adverse faisait profil bas devant les invectives du gestionnaire de l’école.